Kyô rentre avec Akirai

Kyô avait un peu de mal à trouver la bonne clé pour ouvrir son appartement. La tête lui tournait encore légèrement.

" Pfff ! C'est pas possible ! J'vais y arriver ou quoi ?! "

La serrure s'ouvrit enfin.

" Ah bah quand même ! ", se réjouit le jeune homme," Excuses moi Akirai pour ce petit contretemps. Je n'ai décidément pas la main chanceuse aujourd'hui. Entre, je t'en prie. "

Kyô s'effaça pour inviter son ami à rester quelques instants. Puis il pénètra à son tour à l'intérieur.

" Met toi à l'aise. Veux-tu que je te prépare un petit café, ou bien un thé ? "

Kyô n'était décidément pas impatient de se retrouver à nouveau seul.

Akirai accepta l'invitation de Kyô . Il enleva ses chaussures et dsa veste avant d'entrer dans le salon et s'assoir confortablement sur le canappé.
Kyô lui proposa gentiment une boisson, mais son ami refusa poliment.

" Tu es sûr ? Tu sais çà ne me dérange pas. Et puis... même si je suis nul pour ouvrir une simple porte, je suis tout de même encore capable de faire chauffer de l'eau, je t'assure ! ", plaisanta le jeune homme.

En effet, Kyô avait bien vu le regard amusé d'Akirai tout à l'heure !

Le jeune musicien observait avec curiosité le décor qui l'entourait.
Cependant, quelque chose semblait tout de même le tracasser.

" Quelque chose ne va pas ? ", remarqua Kyô.

Akirai riait de bon coeur en entendant les plaisanteries de Kyô.
Mais il n'avait pas envie de boire quelque chose.

" Très bien... Moi en tout cas, je vais me faire un petit Capuccino. "

Le jeune homme, en voyant l'air très pensif de son ami, lui demanda si quelque chose n'allait pas.
Celui-ci lui avoua qu'il dormait d'habitude chez quelqu'un d'autre. Vu que son appartement à lui semblait trop loin et qu'il n'avait pas le permis, celui-ci demanda à Kyô quel était l'Hôtel le plus proche.

" Eh bien... il y aurait bien l' " Akai-na Tori "en bas de la rue... Mais bon... il est un peu cher... Si tu veux, je peux t'éberger pour cette nuit. Je dormirai sur le canappé. "

Sorento avait été si gentil ! C'était la moindre des choses !